Scythes se trouvait à quelques distance de son campement, il avait pour habitude de se retirer pour méditer et attiser la rage qui couvait en lui et qui le fortifiait de jour en jour.
Ses yeux étaient rouges comme la braise et les divinités du chaos faisaient bouilloner son sang, rendant son âme plus noire que le pire des démons majeurs.
Le ciel était orageux et mencant, Scythes sentait une présence et lisait des présages dans les ce qui l'environnait.
Bientôt la pluie commenca à tomber et des éclairs déchiraient le ciel dans un vacarme épouvantable.
L'un d'eux se fit entendre différent des autres, tel un coup de fouet gigantesque il résonna dans le ciel brumeux, et laissa paraitre une lumière rouge sang.
Scythes n'avait jamais peur, ce sentiment lui était inconnu.
Il s'avance vers l'endroit ou était tombé cet étrange éclair. Un épais nuage de fumée se dressait devant lui, il ne distinguait qu'une immense silhouette au travers. La silhouette s'avancait lentement vers lui, Sctythes ne bougeait pas.
Alors la silhouette sortie du brouillard et laissa place à un homme de grande stature, à la musculature surhumaine, la visage marqué par des dizaines de cicatrices démesurées. Sous un bras il portait un heaume noir reluisant ou venaient se réfléchir les éclairs qui scindaient le ciel en deux de part et d'autre. Dans l'autre main une énorme épée rouge et noire, autour de laquelle serpentaient des milliers de minuscules rayons éléctriques bleus.
Les deux hommes se tenaient l'un en face de l'autre, et ceci durant plusieurs minutes, à seulement se fixer droit dans les yeux, sans qu'aucun sentiment ne puisse se lire sur leurs visage. La stoicité parfaite pour l'un comme pour l'autre.
Alors le nouveau venur prit la parole :
" Je te salue Scythes. Toi même qui est venu présenter tes services aux serviteurs des dieux barbares. Je suis venu t'enseigner saches le.
Ta hargne et ta colère te menèrent et te mèneront encore bien souvent à la victoire dans la bataille. Maintes ennemis sont tombés sous ton courroux, ta hache est plus meurtrière que furent de nombreuses en nos temps de guerre. "
L'étranger se tourna vers le ciel ou résonnaient encore les éclairs blancs dans leur fracas habituel.
" Mais tu dois encore apprendre beaucoup pour remporter un combat ou jamais tu ne seras vainqueur, saches le. "
Le colosse se tourna à nouveau vers Scythes, qui constata sans stupeur que son visage avait changé et restait comme figé sur une impression d'effroi mortel pour quiconque le voit.
Ses traits étaient figés et exagérement tirés , sa peau devenue pâle ne laissant paraitre que quelques veines harpentant le visage sans expression, si ce n'est l'expression définitive de l'horreur même. Ses yeux exorbités blancs injectés de sang restaient fixés sur Scythes qui peu à peu s'avanca.
Alors une voix résonna dans le ciel sans que l'étranger ne prononca aucune parole :
" Avances toi et sers tes dieux à jamais, découvre ce qui guidera tes pas à jamais. "
Scythes s'avanca et fixa l'étranger droit dans les yeux. Au moment ou il allait prononcer le moindre mot, il fut comme pris de létargie et resta hypnotisé par le regard infiniment froid de l'homme.
Son corps restait sur place mais son esprit semblait l'avoir déserté à jamais.
Alors Scythes poussa un hurlement qui ferait frémir d'horreur le moindre mortel, puis sorti de sa torpeur et regarda l'étranger qui avait recouvré son visage initial et le regardait d'un sourrire narquois :
" Tu as enfin connu la peur Scythes, tu es maintenant en possession de vrais pouvoirs et tu sais quelle direction tu dois suivre, ce que tu as vu ne devra jamais être révélé et moi même je ne sais de quoi il s'agit. "
Alors l'homme recouvrit son visage d'un capuchon et s'en retourna lentement dans l'épais brouillard.
" Au nom de nos dieux que nous servirons à jamais dans toutes les vies que nous traverserons, j'attend ta prochaine visite. "
Alors Scyhtes le suivit un peu chancelant et lui demanda :
" quel est ton nom visiteur??? ta voix m'est familière pourtant je suis certain de ne jamais t'avoir rencontré "
Alors l'homme se tourna une dernière fois :
" nos chemins se sont pourtant deja croisés il y a fort longtemps, je suis Glacius, et les choses ne furent pas toujours ce qu'elles sont, ni pour toi, ni pour moi "
Disparaissant dans le nuage de fumée, Glacius repartit dans un élcair rouge qui fusa dans le ciel l'espace d'un instant.